Lorsqu’il s’agit d’écologie, tout commence par une question centrale : d’où vient l’impact environnemental d’un appareil électroménager ? Le schéma classique, encore largement dominant, est la fabrication d’un appareil neuf. Or, c’est précisément ce processus qui pèse lourd sur la planète :
Fabriquer un réfrigérateur de 70 kg, c’est en moyenne 200 à 400 kg de CO₂ émis en amont, principalement liés à la production de matériaux (ADEME : chiffres 2023). À cela s’ajoutent les émissions dues à la logistique.
Reconditionner un appareil, c’est précisément éviter ces étapes initiales extrêmement consommatrices de ressources. On réutilise la structure, le moteur, ainsi que de nombreux composants encore fonctionnels. Les bénéfices écologiques directs sont :
Le prisme le plus pertinent pour évaluer l’avantage écologique du reconditionné est l’analyse de cycle de vie (ACV). L’ACV permet de chiffrer, pour chaque phase (fabrication, usage, fin de vie), l’empreinte carbone et la consommation de ressources.
En France, selon l’ADEME et le rapport de l’Arcep (2022) :
Un exemple concret : remettre en circulation un lave-linge reconditionné permet d’éviter près de 120 kg de CO₂ par rapport à l’achat neuf (source ADEME, étude 2022).
La tentation est grande de penser que tout reconditionné est systématiquement plus vertueux qu’un appareil neuf. Mais, dans les faits, ce n’est pas toujours le cas. Pour que le reconditionné soit vraiment écologique, plusieurs critères doivent être réunis.
Concrètement, un frigo reconditionné de classe A+, A++ ou mieux, remis en état par un professionnel : voilà là où l’impact écologique est maximal. Mais un modèle très daté, même reconditionné, plafonnant à une classe C ou D, rend le bénéfice relatif.
Pourquoi insister sur le réfrigérateur ? Parce que c’est l’un des rares appareils qui fonctionne 24 h / 24, 365 jours par an. Sur le cycle de vie d’un frigo, la répartition de l’impact est typiquement la suivante :
Source : ADEME, Rapport Empreinte CO₂ des appareils électroménagers, 2023
Autrement dit, prolonger la vie utile d’un frigo performant, plutôt que de le jeter prématurément, fait partie des gestes les plus efficaces pour limiter son empreinte carbone domestique – à condition de bien choisir.
Certaines plateformes s’engagent sur la transparence et sur une démarche d’économie circulaire exigeante : Underdog, par exemple, vous fournit la fiche de test de chaque frigo remis en vente, avec une information claire sur les interventions effectuées et la garantie fournie.
En France, Underdog se démarque dans l’univers du reconditionné. Pourquoi ? Parce que cette entreprise gère tout en interne : collecte, diagnostic, réparation, tests approfondis, contrôle qualité et garantie. Ce circuit court supprime les intermédiaires, réduit les transports inutiles et permet une parfaite traçabilité.
Contrairement à certaines marketplaces qui servent surtout d’intermédiaires, Underdog s’engage sur la provenance, la réparation et l’agencement des stocks : l’appareil reconditionné ne franchit aucune étape « grise », et le client sait exactement ce qu’il choisit. C’est dans cette maîtrise globale que réside l’avantage écologique maximal.
Même l’appareil le mieux reconditionné continuera à consommer de l’électricité, et donc à peser sur votre empreinte carbone, en particulier dans la durée. L’avantage environnemental du reconditionné s’additionne toujours avec les bons gestes au quotidien :
En cumulant appareil reconditionné, bonne performance énergétique et usage responsable, vous pouvez ramener l’empreinte de votre équipement à un niveau remarquablement faible.
Retenez que le reconditionné est un outil puissant de réduction de l’empreinte environnementale individuelle, à condition de conserver le double réflexe : vérifier la performance autant que la rigueur du processus de reconditionnement.
Chaque ménage peut, par ce choix, limiter significativement sa consommation de ressources et son impact climat. C’est une démarche de transition sobre, pragmatique et accessible, capable de combiner confort quotidien et geste écologique.